Touhtouh appelle à des mesures urgentes pour remédier aux dégâts causés par les inondations à Laroui et Bouarak

Économie de l'Est
Dans son intervention devant la Commission de l'infrastructure, de l'énergie, des mines, de l'environnement et du développement durable de la Chambre des représentants, lors de la discussion du projet de sous-budget du ministère de l'Equipement et de l'Eau pour l'exercice 2026, le parlementaire Mahmady Tohtouh a soulevé la question des inondations d'Aaroui et de Bouarak qui se sont produites dans la nuit du 11 octobre. Ces inondations ont causé des dommages à l'infrastructure et aux biens des citoyens dans les communautés de Laroui et Bouarak dans la région de Nador, a déclaré le parlementaire.
Les dégâts auraient pu être évités si les mesures et précautions nécessaires avaient été prises, a-t-il déclaré, notant que les habitants avaient été alertés des problèmes potentiels avant les inondations.
Causes des inondations à Laroui et Bouarak
En ce qui concerne la ville de Laroui, le parlementaire a expliqué que le problème principal réside dans le champ d'eau réalisé par l'Agence des bassins hydrauliques dans les zones agricoles de Teztoutine et Beni Wakil, dont l'eau n'a pas été correctement drainée, ce qui a entraîné l'inondation de la ville de Laroui et causé des dommages à l'infrastructure et aux biens des citoyens.
A Bouarak, Tohtouh a attribué la cause des inondations aux travaux de virage de la route nationale 16 entre Arkman et le port, notamment les viaducs de la vallée de la Salouane. Il a noté que les travaux ont commencé pendant la saison hivernale et que le pont provisoire construit pour faciliter la circulation pendant la construction du nouveau pont était insuffisant pour laisser passer le flux d'eau.
L'ancien pont était grand et efficace, a-t-il expliqué, mais il a été remplacé par des arches de 60 à 70 centimètres de diamètre, qui ne laissaient pas passer suffisamment d'eau, ce qui a entraîné des inondations et des dommages aux parcelles agricoles, aux puits, aux maisons et aux magasins.
Questions techniques relatives aux travaux routiers
Le parlementaire a également critiqué la manière dont les travaux de virage de la route nationale n° 16 ont été réalisés, notant que la route a été considérablement surélevée sans la construction de canaux de drainage, ce qui a eu pour effet de diriger l'eau vers les habitations et les terres agricoles au lieu de l'évacuer en toute sécurité.
Les habitants et les militants locaux avaient alerté les responsables du secteur sur ces problèmes avant qu'ils ne surviennent, a-t-il déclaré, mais leurs observations n'ont pas été prises en considération. Certaines maisons des anciennes zones sont maintenant plus basses que le niveau de la nouvelle route, qui a été surélevée d'environ deux mètres, ce qui les expose à un risque d'inondation.
Demande de corridors agricoles
Un autre problème soulevé par Tohtouh est l'absence de voies suffisantes le long de la route, ce qui oblige les agriculteurs à parcourir quatre à cinq kilomètres avec leurs machines agricoles pour atteindre la voie la plus proche et revenir dans la direction souhaitée.
Cette situation est coûteuse pour les agriculteurs et conduit certains d'entre eux à prendre la route en sens inverse, mettant ainsi leur sécurité et celle des autres en danger. La zone est densément peuplée et comprend des communautés villageoises avec une population d'environ 44 000 personnes, a-t-il ajouté.
Il a également souligné le sort des transports scolaires, qui doivent parcourir des distances supplémentaires pour atteindre les ouvertures disponibles sur la route, ce qui rend les trajets quotidiens plus difficiles pour les résidents.
Exigences du Parlement
Le parlementaire a appelé le ministère concerné à prendre des mesures urgentes pour traiter les points noirs et les problèmes qui ont causé les inondations à Laroui et Bouarak, en particulier à l'approche de la saison hivernale. Il a également appelé à la construction de voies le long de la route nationale 16 pour faciliter la circulation des agriculteurs et des résidents, notant que bien que la population apprécie la nouvelle route, elle souffre de problèmes quotidiens qui nécessitent des solutions urgentes.
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