Congestion au point de passage de Beni Ansar en raison de la lenteur des procédures espagnoles

Économie de l'Est

Dans la nuit du dimanche 9 novembre 2025, le poste-frontière de Beni Ansar a connu une congestion importante due au mouvement inhabituel de citoyens revenant à Melilla occupée après avoir passé le week-end au Maroc. La lenteur des procédures du côté espagnol du point de passage a entraîné des retards dans le passage des voitures, deux voitures au maximum étant autorisées à passer toutes les demi-heures, ce qui a augmenté l'encombrement et la durée du temps d'attente.

D'autre part, les autorités marocaines ont déployé de grands efforts en matière de sécurité pour assurer un transit fluide et réguler le mouvement des véhicules et des voyageurs. Le personnel de la sécurité nationale, dirigé par le commandant, a fait preuve d'un grand professionnalisme pour faire face à la pression du trafic et à la densité des arrivées, en organisant la circulation et en orientant les citoyens de manière fluide.

Variation des performances entre les deux parties

Cette situation reflète la disparité évidente entre le Maroc et l'Espagne en ce qui concerne le fonctionnement du point de passage. Alors que les services de sécurité marocains ont poursuivi leur travail avec dévouement et patience, maintenant la sécurité et l'ordre public jusque tard dans la nuit, la lenteur des procédures du côté espagnol a entravé le flux normal des passages.

Ces événements soulignent l'ampleur de la responsabilité confiée aux services de sécurité au point de passage de Beni Ansar, qui sont confrontés quotidiennement à des contraintes et à des défis imposés par les conditions à la frontière avec Melilla. Cette situation soulève des questions quant à l'efficacité de la coordination entre les deux parties pour assurer la fluidité du processus de passage, en particulier pendant les périodes de mouvements intensifs de citoyens.

Le point de passage de Beni Ansar est un point de passage vital entre le Maroc et Melilla, et est le théâtre d'un important mouvement quotidien de personnes et de marchandises. L'amélioration des conditions de passage nécessite une meilleure coordination entre les deux parties afin d'éviter la récurrence de tels goulets d'étranglement, qui affectent à la fois les citoyens et le trafic commercial.